0

Copy of Bouton accueil.png

Accueil

Fabien a intégré le parcours vocationnel à son emploi du temps déjà bien chargé. Il continue de sortir avec ses amis, à faire de la guitare et de la musculation, s’est même engagé dans un projet de construction de robot pour la coupe du monde de robotique. « Mais j’ai appris à me forcer à prier tous les jours, matin et soir, pour les laudes et les vêpres, explique-t-il. Et même après le parcours, que je sois appelé à une vocation familiale ou à devenir prêtre, je continuerai. »

 

A la fin de son parcours de discernement vocationnel, Fabien est sûr d’obtenir une réponse claire. A mi-chemin, il confie déjà sentir ce vers quoi il est appelé. Mais il préfère garder le silence : « Ce serait comme montrer une œuvre inachevée. »

Cette formation accélérée lui permet de toucher du doigt la vie de prêtre. Des enseignements sur l’Evangile, l’importance de faire des choix et de s’y tenir, mais surtout beaucoup d’oraisons, des temps de prière personnels, en silence. Durant ces week-ends « reposants », il réfléchit aux contraintes liées à la prêtrise. « Il y a des vrais combats quand on est prêtre, reconnaît-il. La question du mariage n’est pas à prendre à la légère. Il faut être conscient qu’on n’aura jamais d’enfant. » D’un autre côté, il se rend compte que les prêtres ont eux aussi une vie personnelle. Il pourra continuer à aller sur les réseaux sociaux, à rire avec ses amis.

Originaire de Vendée, le jeune homme n’a pas connu le calme et la routine de l’enfance. Six déménagements, en Alsace et en Savoie, un père qui passe sa vie au travail pour « faire vivre décemment » sa famille. Il faut à chaque fois changer d’école, se faire un nouveau groupe d’amis. Dans ce quotidien agité, la religion devient peu à peu un point de repère. « On a beaucoup évolué, se souvient-il. Au début, il nous arrivait de sauter la messe le dimanche. Et puis au fil des années, on a compris que la vie d’Eglise était quand même une vie assez soutenue. » Ils commencent à ménager des temps de prière en famille, à lire ensemble l’Evangile et à se confesser une fois par mois. Des six enfants de la fratrie, Fabien est le plus pratiquant. Sa mère rêve de le voir prêtre, lui s’imagine plutôt militaire.

Fabien (le prénom a été changé) est un étudiant comme les autres. Il vit en colocation, révise pour ses examens, fait de la musculation, joue aux jeux vidéo et sort avec ses copains. Mais contrairement à eux, il a choisi de ne plus entamer de relation amoureuse. Catholique pratiquant, il suit depuis le mois de novembre un parcours de discernement vocationnel pour mieux comprendre sa foi. A 21 ans, Fabien hésite à devenir prêtre.

La question du mariage n’est pas à prendre à la légère.

«

Fabien

A 21 ans, Fabien est un catholique convaincu. Il s’est donné un an pour choisir la voie dans laquelle il « sera le plus heureux » : devenir prêtre ou fonder une famille.

Bouton accueil.png

Accueil

Fabien, en réflexion

                                                                                                                                             

Fabien

en réflexion

Sébastien

au séminaire

Père Rémy

curé de campagne

Père Edouard

prêtre à Nantes

Père François

prêtre au Havre

Romain

réorienté

Copy of noun_633553_cc.png
TITREréflexion.png
P1020080.JPG
P1020074.JPG
P1020056.JPG

A côté de ses études, Fabien, 21 ans, suit une formation accélérée pour découvrir s'il est appelé à devenir prêtre.

Fabien a toujours une console mais a cessé d'y jouer des nuits entières.

Fabien prie matin et soir dans son appartement à l'aide d'un bréviaire sur son téléphone.

L’idée d’intégrer l’Eglise ne l’effleure que des années plus tard, alors qu’il est au lycée. De mauvais résultats scolaires, des nuits blanches à jouer à la console. Et la peur de quitter la campagne pour partir étudier dans une grande ville. « Je me suis dit que je n’allais pas réussir, confie Fabien. A ce moment-là, j’ai presque eu envie de rentrer dans l’Eglise pour ne pas devoir affronter les tracas de la vie. » La raison finit par prendre le dessus. S’il devient prêtre, ce ne sera pas « par facilité ».

Fabien redouble sa terminale et gagne en maturité. L’année suivante, il intègre une école d’ingénieur en Vendée, décroche une alternance dans un grand groupe électronique. Son avenir commence à se dessiner. Dans quelques années, il aura un emploi, une famille, une voiture de fonction. Mais il s’interroge sur la place que doit prendre la religion dans sa vie. « Il y a de moins en moins de catholiques et ils vont de moins en moins à la messe, s’inquiète-t-il. Moi, j’ai la vraie foi et j’ai envie de la transmettre. Si je me pose la question de la vocation alors que je suis déjà chef d’une trentaine de personnes, il sera trop tard. »

 

Le jeune homme a besoin de temps pour réfléchir. L’occasion lui en est donnée lors d’une soirée de l’aumônerie étudiante de son école : il entend parler du parcours de discernement vocationnel Jean-Paul II. Un week-end par mois dans une abbaye pour réfléchir à sa foi, le tout pendant huit mois. Fabien sort tout juste d’une relation amoureuse, il juge le moment idéal. « Je me suis dit que c’était l’occasion d’essayer de comprendre ce qui me permettrait de me développer le plus dans ma foi, explique-t-il. Une vie de mariage ou une vie dans l’Eglise ? Aujourd’hui, deux portes s’ouvrent à moi. »

 

 

 

 

»